21/12/2009
Les petits mots d'un marchand de canon français (suite): « La France est présente en Afghanistan, mais... elle ne tire pas beaucoup »
Surfant sur la vague du conflit Afghan et de la "promesse de vente" des Rafales, la SAMP "embauche", "vive le son, vive le son,vive le son du canon" :
"La commande de 1 200 bombes passée dans le cadre du plan de relance a permis à la SAMP d'embaucher huit personnes au lieu d'en licencier sept. Aujourd'hui la société expose un peu partout dans le monde et suit de près le marché de l'avion de combat Rafale."
Cette nouvelle fait suite à : "La relance, c'est de la bombe..."
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30/11/2009
Les petits mots d'un marchand de canon français : « Après c'est un peu comme des pneus, il en faut quatre pour équiper une voiture à nous de convaincre le client d'en prendre plus, que c'est mieux d'en avoir un peu à l'avance... »
Relancée, l'usine d'armement vise désormais le marché à l'exportation
dimanche 29.11.2009, 16:02 - La Voix du Nord

| PONT-SUR-SAMBRE |
La commande de 1 200 bombes passée dans le cadre du plan de relance a permis à la SAMP d'embaucher huit personnes au lieu d'en licencier sept. Autre retombée, indirecte : la société expose désormais un peu partout dans le monde et suit notamment de près le marché de l'avion de combat Rafale.
Depuis la visite en mai du ministre de la Défense Hervé Morin, déplacement au cours duquel il annonçait officiellement l'achat de 1 200 corps de bombes pour l'armée française, la SAMP (1) respire. Grâce à cette commande huit emplois ont été créés. « Cinq ingénieurs premier emploi, deux ouvriers tourneurs et une standardiste », précise le PDG Christian Martin. Non sans préciser qu'il y a quelques mois encore, sept licenciements étaient envisagés. Et que « si on a un contrat à l'exportation demain, on peut embaucher entre trois et cinq personnes de plus ».
Le Brésil, Dubaï...
La fabrication des 1 200 projectiles air-sol d'un poids de 250 kg est en bonne voie et la commande permet d'avoir« une visibilité jusqu'à début 2011 ». Si la société n'a pas conclu d'autres ventes pour l'instant, grâce au plan de relance, elle est aujourd'hui présente avec des stands à l'Étranger. « Je bouge beaucoup », résume M. Martin, tout juste de retour du salon aéronautique de Dubaï, où la France exposait le Rafale dont elle espère vendre 60 exemplaires à l'émirat. Des avions qu'il faudra armer... « Aujourd'hui on va à l'exportation. On est présent là où la France est présente ». Pas difficile de deviner que la SAMP a également des contacts avec le Brésil le président Sarkozy et son homologue Lula se sont rencontrés huit fois cette année et ont souvent parlé Rafal e... En cas de vente d'avions au Brésil ou à Dubaï, la société pontoise devrait tirer son épingle du jeu. « On aura un contrat minimum garanti »lâche le PDG. « Après c'est un peu comme des pneus, il en faut quatre pour équiper une voiture à nous de convaincre le client d'en prendre plus, que c'est mieux d'en avoir un peu à l'avance... » À notre question "La concurrence est-elle rude ?" M. Martin répond « oui, mai on n'a qu'un seul vrai concurrent, des Américains ».
L'achat annoncé de 60 Rafale supplémentaires par l'armée française ne concernerait pas la SAMP qui a déjà reçu sa part du gâteau. La Grèce, en revanche, où Hervé Morin s'est rendu lundi pour promouvoir la vente de 30 avions « est un client potentiel. On y exposera nos produits l'année prochaine ». La vente aux Grecs, ce n'est pas pour demain. « Des négociations, c'est long : ça peut durer des années ».
Pour approcher les États susceptibles d'être intéressés par les bombes de la SAMP, « on suit la tendance politique du gouvernement français. Si politiquement c'est non, c'est non. Dans un deuxième temps, ça suit avec l'avion ». Mais pas toujours. Des contrats peuvent également être signés avec des pays "hors embargo" bien évidemment mais qui n'achètent pas d'avions français. Qui prend les contacts ? « On est complètement autonome : dès qu'on a le feu vert on traite directement avec l'État en question ».
Et si un jour les commandes "explosaient", la SAMP suivrait-elle ? « L'armée a des stocks tampons. Ensuite c'est la géopolitique qui dicte sa loi ». En cas de forte demande « nous avons les outils après la question c'est d'augmenter les effectifs ».
Mais aujourd'hui, pour booster les ventes mieux vaut miser sur le développement du marché à l'exportation. « La France est présente en Afghanistan, mais... elle ne tire pas beaucoup », a observé M. Martin. •
RUFUS DE RIDDER
Société des ateliers mécaniques de Pont-sur-Sambre.
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Avesnes_sur_Helpe/actualite/Autour_de_Avesnes_sur_Helpe/Aulnoye_aymeries_et_ses_environs/2009/11/29/article_relancee-l-usine-d-armement-vise-desorma.shtml
Qu'est ce que la SAMP ?:
La Société des ateliers mécaniques de Pont Sur Sambre (SAMP) est, en 2009, l'unique société du complexe militaro-industriel français produisant des bombes pour avions [2].
Elle construit des corps de bombes de 50 à 500 kg [3] en aciers spéciaux dont actuellement les Mk81 (125 kg), Mk82 (250 kg) et Mk83 (460 kg) conception américaine et conçoit des munitions dont, dans les années 1990, la gamme de bombes lisses de 250 kg EU2 [4]et, à la fin des années 2000, la P250.
Après leur usinage, c'est la société Eurenco, du groupe Société nationale des poudres et des explosifs, qui les remplit d'explosifs. Puis les kits de guidages sont ajoutés pour en faire des armes de précision tels les armements air-sol modulaire [5]. (source Wiki)
Le ministre Hervé Morin fait ses emplettes pour relancer l'usine de Pont
samedi 16.05.2009, 04:47 - PAR RUFUS DE RIDDER
07:29 | Lien permanent | Commentaires (1) |